Les Nations Unies demandent aux dirigeants des 20 pays les plus puissants d'afficher leur solidarité avec tous les peuples, lors de la prochaine réunion du G20.
La réunion du G20 sur la crise économique et financière mondiale se tiendra à Londres le 2 avril prochain. Dans ce cadre, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a demandé aux dirigeants des pays les plus riches d'afficher clairement leur solidarité avec toutes les pays du monde.
"La crise économique continue de croître et menace de se transformer en instabilité politique avec des troubles sociaux dans de nombreuses régions du monde" a-t-il déclaré, insistant sur le fait que "cette crise ne doit pas éroder les progrès accomplis vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)".
Dans une lettre adressée aux dirigeants du G20, il a rappelé que les pays du G20 doivent prendre des mesures pour un plan de relance, au-delà de leurs mesures nationales.
"Cet ensemble de mesures doit comprendre une aide aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables, des programmes de dépenses publiques à long terme soutenus par les banques multilatérales de développement, et des liquidités pour les pays à revenu moyen et pas seulement pour les moins développés", a-t-il précisé.
Ban Ki-moon a également insisté sur l'importance d'un accord contre le protectionnisme des États, et la relance du cycle de négociations de Doha sur la libéralisation du commerce, avec de réels profits pour les pays en développement.
Il a également réitéré l'importance du développement d'une économie verte dans tous les pays et d'un accord sur le réchauffement climatique à Copenhague en fin d'année.
En dernier point, le secrétaire général des Nations Unies a rappelé l'indispensable réforme des institutions mondiales, "pour qu'elles reflètent le paysage économique et politique actuel".