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DAL : les familles de la rue de la Banque seront relogées

Publiée le 25 mars 2009 à 09:33 dans Actualité du logement

Un engagement de relogement des 210 familles installées rue de la Banque à Paris a été signé entre le ministère du logement, l'association Droit au Logement (DAL) et le Comité des sans logis. Une victoire pour le DAL.

Manifestation DAL

Les familles installées rue de la Banque depuis le 14 décembre 2008 se sont accrochées : elles ont campé tout l'hiver malgré le froid, la neige et le vent, explique le DAL.
L'accord, "qui aurait pu être signé bien plus tôt" a été conclut " sur un fond de répression et de menaces, contre l’association Droit Au Logement, et de brutalités voire de violences contre ces mères et ces pères de familles", selon le DAL.

Le relogement des 210 familles va s'étaler jusqu'à janvier 2010. "15 relogements en mars, 15 en avril, 20 en juin, 30 en juillet / août, 30 en septembre, et 30 chaque mois suivant" rapport le DAL, qui rappelle que ces ménages sont essentiellement des sans logis et/ou des personnes prioritaires en vertu de la loi DALO.

"Des poursuites devraient vraisemblablement être engagées si l’on en croit les autorités de police pour la tenue de manifestations non déclarées, qui sont passibles de 6 mois de prison et 7 500 euros d’amende, notamment sur la chaussée de la rue de la banque, les 24 et 25 février, lorsque les négociations étaient bloquées. D’autre part des plaintes sont en cours, suite aux violences policières du 4 janvier sur le pont des Arts" précise l'association Droit Au Logement.

Un premier campement avait été organisé par le DAL fin 2007 : le gouvernement s'était engagé à reloger 374 familles en décembre 2007, mais 210 familles attendaient toujours un logement un an après : ce sont elles qui devront être relogées d'ici 2010.

Le DAL avait été condamné fin 2008 à 12 000 euros d'amendes pour le dépôt et l'abandon "d'objets embarrassant la voie publique sans nécessité", qualificatif des tentes qui abritaient les familles de mal-logés rue de la Banque fin 2007. Une décision de justice qui a scandalisé bon nombre d'associations et d'élus.

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