Le rapport sur les technologies de l'information (TIC) et le développement durable vient d'être remis au ministère de l'écologie. Les TIC, l'informatique et l'audiovisuel constituent le premier poste de consommation d'électricité des ménages français.
L'utilisation des TIC contribue-t-elle à la lutte contre le réchauffement climatique ? En substance oui, car leur utilisation "permet d’économiser 1 à 4 fois leurs propres émissions (de gaz à effet de serre, ndlr) sur le reste de l’économie" affirme le ministère de l'écologie (MEEDDAT).
Télétravail et réunion à distance, optimisation des transports et des déplacements, e-commerce, dématérialisation des procédures administratives, minimisation des consommations énergétiques des bâtiments... "Les TIC offrent ainsi de multiples opportunités pour répondre à l’objectif ambitieux de réduction de la consommation énergétique que s’est fixée la France" explique le MEEDDAT.
Cependant, l'audiovisuel, l'informatique et les TIC consomment trop d'énergie : hors chauffage et eau chaude sanitaire, ils figurent en tête des dépenses énergétiques des ménages. Ils représentent 13 % de la consommation électrique française, ce taux pouvant rapidement avoisiner les 20 % dans les années à venir, si la croissance d'utilisation des ces technologies poursuit son rythme actuel.
Le rapport sur les TIC et le développement durable a développé 19 recommandations visant à rendre les TIC plus sobres en énergie et à promouvoir leurs usages permettant des gains en carbone.
Parmi ces préconisations, les professionnels du secteurs sont incités à améliorer l’affichage des consommations des équipements, à diminuer cette consommation, notamment pour les serveurs informatiques et les box Internet, à mettre en œuvre de mesures destinées à allonger la durée de vie des téléphones mobiles et à améliorer l’efficacité de la filière de traitement des déchets électroniques (DEEE).