Des centaines d'experts mondiaux du climat, dont le GIEC, se réunissent cette semaine à Copenhague pour rassembler leur travaux sur le réchauffement climatique et préparer le futur accord international, qui devra être entériné dans la capitale danoise en décembre.
Les membres du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC), et tous les experts des océans, des glaciers, de l'économie, ou encore de la santé sont présents à Copenhague cette semaine pour rassembler toutes leurs données sur le changement climatique et ses conséquences, afin d'établir un état des lieux des connaissances scientifiques sur le sujet.
De nombreuses réponses devront être apportées avant la réunion cruciale de décembre 2009, qui se tiendra également à Copenhague : un accord international sur le réchauffement climatique et notamment sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre devra être trouvé, dans la continuité du Protocole de Kyoto, qui s'achève en 2013.
La montée du niveau des océans, les réfugiés climatiques, la propagation des épidémies, la "décarbonation" de l'économie, l'accès à l'eau, la production agricole dans un climat plus aride... De grands défis sont à relever.
La réduction des émissions de gaz à effet de serre est l'enjeu majeur de Copenhague, et des objectifs de réduction de 50 % des émissions mondiales à l'horizon 2050 sont envisagés. Le financement reste encore aujourd'hui un point obscur.
La nouvelle position américaine vis-à-vis du climat fera évoluer la situation comparativement au Protocole de Kyoto, que l'administration Bush a toujours refusé de ratifier.
Barack Obama veut réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre américaines : il souhaite les ramener à leur niveau de 1990 en 2020, et les abaisser de 80 % supplémentaires d'ici 2050.
Mais c'est une ambition et une implication planétaire qui sera nécessaire pour la réussite de cet accord et la lutte contre le réchauffement climatique. Rajendra Pachauri, président du GIEC et Prix Nobel de la Paix 2007 avec Al Gore, ainsi que Nicholas Stern, auteur du rapport sur l'économie du changement climatique, sont présents à Copenhague cette semaine pour le rappeler.