La stratégie nationale de déploiement des infrastructures de recharge pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables est lancée par le gouvernement. 100 000 véhicules électriques achetés par les grands comptes publics et privés devraient circuler d'ici 2012.
Luc Chatel, secrétaire d’État chargé de l’industrie et de la consommation et Chantal Jouanno, secrétaire d’État chargée de l’écologie, ont lancé un groupe de travail qui réunit les constructeurs automobiles, les distributeurs d’énergie, les collectivités locales, les professionnels du bâtiment et les gestionnaires d’espaces publics pour élaborer le développement des infrastructures nécessaires à la recharge des véhicules électriques.
Des bornes de recharge rapide sur le lieu de travail, d'habitation ou la voie publique devront être développées, ainsi que des stations d'échange de batterie "pour garantir au consommateur un usage du véhicule similaire à celui des véhicules actuels".
"L'objectif du Gouvernement est de permettre l’émergence d’ici 2012 d’une offre de véhicules électriques et hybrides rechargeables" explique un communiqué du ministère de l'écologie (MEEDDAT).
Par ailleurs, une démarche coordonnée d’achats de véhicules électriques entre l’État et les grands comptes publics et privés va être instaurée : elle se traduit par une lettre d’intention signée par l’État et les principales entreprises intéressées par les voitures électriques (La Poste, EDF, GDF-Suez, Veolia, France Télécom-Orange, Vinci,...) pour aboutir à l'acquisition de 100 000 véhicules à l'horizon 2012.
La mobilité "bas carbone" est donc privilégiée par le gouvernement, qui estime que "la France devait tirer avantage de son modèle énergétique fondé sur le nucléaire et les énergies renouvelables, avec une énergie électrique abondante et peu carbonée. Le véhicule électrique doit donc répondre à 2 grands défis pour l’avenir de la planète : le réchauffement climatique et la raréfaction des ressources pétrolières".