Le satellite OCO (Orbiting Carbon Observatory) de la NASA, qui devait mesurer les émissions de dioxyde de carbone (CO2) mondiales s'est abimé dans l'océan, près de l'Antarctique.
C'est une mauvaise nouvelle pour les études sur les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.
Le satellite OCO devait repérer et mesurer les différentes sources d'émissions de CO2, qu'elles proviennent d'activités humaines ou de puits de carbone naturels, comme les forêts, les sols et les océans.
Il a été lancé le 24 février à 1h55 locales, depuis une base militaire à Vandenberg en Californie, avec une fusée "Taurus XL" de la société Orbital Science Corporation. La capsule de la fusée ne semble pas s'être séparée du satellite, et s'est écrasée quelques minutes après le lancement.
Huit années de travail avaient été nécessaires pour réaliser le satellite, qui a représenté un investissement de 278 millions de dollars. La NASA n'a pas fait de déclaration pour le moment sur une éventuelle reconstruction d'un satellite.
Le Japon avait lancé fin janvier avec succès un satellite baptisé Ibuki aux objectifs similaires à l'OCO : il va permettre de mesurer la teneur en méthane et en dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère terrestre, ces deux gaz étant responsables de 80 % de l'effet de serre.