Pour faire face aux différentes crises qui frappent les hommes et leur environnement, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) propose un "New Deal écologique mondial".
Une réunion du conseil d'administration du PNUE, qui se déroule jusqu'à la fin de cette semaine à Nairobi, rassemble une centaine de ministres ainsi qu'un millier de délégués provenant de 140 pays, autour des crises alimentaire, financière, énergétique et écologique mondiales.
Le PNUE appelle les pays du G20, qui se réuniront dans un mois et demi à Londres, à consacrer au moins 1 % de leur PIB à la résolution de ces crises sur ces deux prochaines années.
La seule relance de l'économie ne garantira pas "un succès durable", selon le PNUE, qui atteste que la signature d'un accord global sur le changement climatique à Copenhague en décembre 2009, la protection des écosystèmes et des ressources en eau, ainsi que la réduction de la pauvreté devront être privilégiés par les pays du G20, sans quoi de futures crises se reproduiront.
Les pays en voie de développement sont également appelés à se mobiliser dans ce sens, et prioritairement à consacrer "au moins 1% de leur PIB à des programmes d'amélioration du service et du traitement de l'eau pour les pauvres".
"Il ne s'agit pas seulement de mettre en place une économie plus verte" explique le PNUE, "mais aussi de répondre à des menaces imminentes comme le changement climatique, l'insécurité énergétique, la pénurie croissante d'eau douce, la détérioration des écosystèmes et par dessus tout, la pauvreté qui empire".