Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a rappelé lors du Forum mondial du développement durable à Delhi la nécessité absolue d'un accord international sur la lutte contre le réchauffement climatique à Copenhague fin 2009.
Ban Ki-moon a demandé aux dirigeants de tous les pays de mettre de côté leurs considérations électorales et de s'engager pleinement dans la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, afin de lutter contre le changement climatique.
"Les déserts s'étendent. Les pénuries d'eau augmentent. Les forêts tropicales disparaissent. Nos réserves de pêche qui étaient si abondantes sont aussi menacées de disparition" a-t-il déclaré lors du discours d'ouverture du Forum.
Il a rappelé l'échéance cruciale de Copenhague en décembre 2009, ou les engagements de tous les pays devront être clarifiés.
"A Copenhague il faut rassembler les efforts de Bali et de Poznan dans un accord ambitieux, global et ratifiable. Copenhague doit faire face à trois principaux défis qui doivent être réglés au plus haut niveau politique", a-t-il expliqué.
Les défis qui devront être relevés sont les réductions des émissions de gaz à effet de serre des pays développés avec des objectifs et un calendrier précis, ainsi que les engagements des pays en développement. Le financement devra également être clarifié, notamment en améliorant le fond d'adaptation, et "en trouvant des solutions pour la gouvernance de nouveaux fonds et leur mise en œuvre".
Le secrétaire général des Nations unies a rappelé les conséquences catastrophiques en cas d'échec dans la lutte contre le réchauffement climatique. "La pauvreté et les privations vont croître. Cela déstabilisera les économies, alimentera l'insécurité dans beaucoup de pays et sapera nos objectifs en matière de développement durable".
Ban Ki-moon a été assuré par le président des Etats-Unis Barack Obama de son entière coopération pour trouver des issues positives à Copenhague.