Le cumul entre l’éco-prêt à taux zéro (éco-ptz) et le crédit d’impôt "développement durable", destinés à améliorer la performance énergétique des logements sera possible pendant deux ans, pour 3 ménages sur 4.
Afin d'encourager la rénovation énergétique des logements, le cumul entre l'éco-prêt à taux zéro et le crédit d'impôt est possible en 2009 et 2010 pour les familles "dont les ressources n’excèdent par 45 000 euros au titre de l’avant dernière année précédant celle de l’offre de prêt".
Selon le ministère de l'écologie (MEEDDAT), "ce sont plus de trois ménages sur quatre qui vont pouvoir en bénéficier".
L’éco-prêt à taux zéro est destiné à encourager les ménages pour la réalisation de travaux de réhabilitation thermique de leur logement, comme par exemple l’isolation du toit et le changement des fenêtres. Tout le monde peut en bénéficier, et financer jusqu'à 30 000 euros de travaux via ce prêt. Il est cumulable avec d’autres dispositifs, notamment les certificats d’économies d’énergie et le prêt à taux zéro octroyé pour les opérations d’acquisition-rénovation.
Le crédit d’impôt sur le revenu "développement durable" permet aux ménages de bénéficier d’une aide fiscale "à raison des dépenses d’équipements qu’ils engagent pour améliorer les performances énergétiques ou environnementales de leur logement (acquisition de chaudières efficaces, de matériaux d’isolation thermique, d’équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable, d’équipements de récupération des eaux pluviales...)" précise le MEEDDAT.
"Cette décision du Parlement est une excellente nouvelle : je suis convaincu que ce cumul, qui profitera à environ trois ménages sur quatre, garantira le succès de l’éco-prêt à taux zéro : ce sont donc potentiellement plus d’un 1,6 Md€ de travaux qui vont être réalisés dès 2009 et le double en 2010. Au-delà des avantages en résultant pour l’environnement, ce succès permettra de contribuer à un niveau d’activité élevé dans le secteur du bâtiment et donc à un soutien efficace de l’économie" a déclaré le ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo.