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Obama rompt avec la politique environnementale de Bush

Publiée le 27 janvier 2009 à 11:12 dans Actualité de l'environnement

Le président Barack Obama s'attaque dès le début de son mandat à la politique environnementale des États-Unis. Il affirme ainsi une rupture totale avec l'ère Bush, notamment en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Barack Obama

Barack Obama a confirmé hier sa volonté d'inscrire les États-Unis dans la lutte contre le réchauffement climatique, et de montrer "clairement au monde entier que l'Amérique est prête à prendre la tête" dans ce combat.

Un "Monsieur réchauffement climatique", émissaire des États-Unis à l'étranger, est nommé pour réduire les émissions de gaz à effet de serre américaines : c'est Todd Stern, ancien conseiller de Bill Clinton et négociateur au premier plan du Protocole de Kyoto qui est désigné à ce poste.

Il devra notamment mettre en place des mesures pour réduire la consommation de carburant des automobiles et réduire leurs émissions de CO2. Des normes d'efficacité énergétiques devraient être fixées pour les véhicules d'ici le mois de mars.

Barack Obama a demandé à l' Agence de protection de l'environnement américaine (EPA) d'offrir la possibilité d'accorder une dérogation à la Californie pour rendre plus strictes les normes d'émissions de gaz à effet de serre des véhicules. Arnold Scharzenegger, gouverneur de Californie, s'était frontalement opposé à l'administration Bush à ce sujet, allant jusqu'à entamer des poursuites judiciaires contre l'EPA.
Il s'est félicité des annonces de Barack Obama, estimant que "la Californie et l'environnement ont désormais un allié fort à la Maison Blanche".

Le président américain souhaite également rendre les États-Unis moins dépendants des pays étrangers, d'un point de vue énergétique, "pour que l'Amérique ne soit pas l'otage de ressources déclinantes" : il a néanmoins souligné que cela prendrait du temps. Il a d'autre part demandé la création d'un programme d'isolation thermique des bâtiments, notamment pour les bâtiments fédéraux.

Il avait désigné au mois de décembre 2008 Steven Chu, Prix Nobel de physique 1997 et fervent défenseur des énergies renouvelables, à la tête du Secrétariat à l'énergie américain. Sa mission est le développement massif des énergies propres, afin d'accentuer la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de relancer l'économie américaine avec la création d'emplois verts et de promouvoir les alternatives au pétrole.

Une nouvelle ère pour la politique environnementale américaine semble être amorcée.

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