La tempête qui a frappé le sud-ouest de la France samedi dernier a provoqué des dégâts considérables. A l'heure du nettoyage et de la reconstruction, ce sont les crues qui menacent.
Des dizaines de milliers d'arbres arrachés, le réseau électrique particulièrement détérioré, les voies ferroviaires impraticables, des dégâts considérables sur les habitations : la violente tempête baptisée Klaus a ravagé le sud-ouest de la France samedi, avec ses rafales atteignant 184 km/h.
L'heure est au déblaiement, au bilan, aux réparations et à la reconstruction : le retour à la normale risque de prendre du temps.
352 000 foyers étaient toujours privés d'électricité ce matin, et 100 000 personnes n'avaient pas encore leur ligne de téléphone rétablie. Les stations de pompage pour alimenter en eau potable les populations sont équipées provisoirement de groupes électrogènes. La grande majorité des écoliers, collégiens et lycéens sont retournés en cours aujourd'hui.
Le trafic ferroviaire reprendra son cours d'ici une à deux semaines, selon Guillaume Pépy, Président de la SNCF. Les lignes Bordeaux-Bayonne, Bordeaux-Tarbes ainsi que les lignes TER sont les plus affectées. La circulation des trains dépendra également du fonctionnement de l'alimentation électrique.
Ce sont désormais les crues des rivières qui menacent les habitants. Encore 6 départements sont placés en alerte orange par Météo France à cause du risque de crues "significatives sur les bassins de l'Adour et la Dordogne aval".
La tendance est à l'amélioration, mais "les niveaux restent cependant élevés sur le territoire de plusieurs Services de Prévision des Crues: Dordogne, Adour, Oise-Aisne. Sur ces secteurs, des débordements peuvent encore être observés" explique un communiqué de "Vigilance Crues".
