L'Agence internationale pour les énergies renouvelables, baptisée IRENA, a vu officiellement le jour ce lundi 26 janvier. La participation de la France à ce projet international n'est pas encore confirmée.
L'IRENA a pour objectif la promotion et le développement des énergies renouvelables : l'énergie solaire, l'éolien, la biomasse, la géothermie, ainsi que les biocarburants, très controversés quant à leur véritable plus value environnementale.
L'Agence œuvrera pour une transition énergétique mondiale, qui devra s'axer sur l'utilisation massive des énergies renouvelables à l'échelle de la planète.
Le développement des énergies renouvelables sera réalisé notamment à travers des transferts de technologie, une assistance technique et des financements entre les pays du Nord et les pays du Sud.
L'agence facilitera l'accès à toutes les informations concernant les énergies renouvelables, mettra à disposition des données fiables concernant leur potentiel, des conseils pour les meilleurs pratiques, les mécanismes financiers et les expertises technologiques.
L'Allemagne, l'Espagne et le Danemark sont les principaux investigateurs de l'IRENA. La France n'aurait pas encore confirmé sa participation au projet, malgré la volonté du ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo.
Selon le quotidien Le Monde, "L'hostilité du ministère des affaires étrangères était forte, notamment en raison du choix de l'anglais comme seule langue de travail de l'IRENA, et l'Elysée n'était pas enthousiaste". Un comble en plein Grenelle de l'environnement.