Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, les connaissances des risques physiques, chimiques et biologiques et de leurs conséquences sur la santé humaine seront améliorés, avec la création d'un pôle national de recherche.
L'amélioration des connaissances sur les risques et les dangers pour l'homme et l'environnement des différentes substances chimiques, des nanotechnologies ou encore des ondes électromagnétiques compte parmi les chantiers prioritaires du Grenelle de l'environnement.
Au sein de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS), un pôle national de recherche en toxicologie et écotoxicologie va être créé.
"Ce pôle a notamment vocation, dans le cadre du règlement REACH de devenir le centre de référence national des méthodes d’évaluation des substances chimiques alternatives aux essais sur animaux" explique un communiqué du ministère de l'écologie (MEEDDAT).
L’INERIS, l’Université Technologique de Compiègne (UTC), l’Université de Picardie Jules Vernes (UPJV) et l’Institut Polytechnique Lasalle Beauvais, le réseau scientifique ANTIOPES, réunissant le CEA, l’INSERM, le CRITT chimie, l’INRA, l’Université de Marseille, l’Université de Paris VII et l’Université de Metz participeront aux recherches de ce pôle.
"Sa création effective sera formalisée par les signatures du programme 2009 de la Fondation de l’Université Technologique de Compiègne (UTC) en toxicologie et écotoxicologie et de la convention "PériTox : périnatalité et risques toxiques", dédiée aux impacts sanitaires des facteurs environnementaux sur les femmes enceintes et le développement de l’enfant" ajoute le ministère.