La fermeture totale de la gare Saint-Lazare mardi 13 janvier pendant 9 heures a provoqué le colère des usagers et des responsables politiques.
Mardi 13 janvier 2009 restera une journée noire pour les usagers de la SNCF transitant par Saint-Lazare. Après avoir subi pendant plus d'un mois une grève des conducteurs, ils ont dû faire face à une fermeture totale de la gare, sans aucune circulation de train pendant plus de 9 heures. L'agression d'un conducteur de train la veille au soir en gare de Maisons-Laffitte a provoqué ce mouvement.
"Dominique Bussereau, Secrétaire d’Etat chargé des Transports, condamne les perturbations intolérables subies par les clients de la SNCF" déclare un communiqué du ministère de l'écologie (MEEDDAT), rappelant que "le dialogue social doit toujours être privilégié et que le service public doit être assuré en toutes circonstances, dans le respect de la loi sur le service minium".
Guillaume Pépy, président de la SNCF, a été fortement "encouragé" par Nicolas Sarkozy à présenter ses excuses. Le président de la SNCF a affirmé que les personnes qui utilisent les lignes de la gare Saint-Lazare "seront remboursées de 30 à 50 euros de leur abonnement mensuel du mois prochain".
Il ne veut plus que ce type de mouvement paralysant se réitère, et propose un rencontre avec les organisations syndicales "pour bâtir ensemble des solutions autres que la grève dans ce cas de figure, quand il y a une agression".
Les syndicats qui réclamaient depuis le mois de décembre des conducteurs supplémentaires, suite à l'instauration du cadencement, ont finalement obtenu ce qu'ils voulaient à la suite de cette journée chaotique. Un nombre renforcé d'agents de sécurité et une accélération du programme de vidéosurveillance a également été promis par la direction de la SNCF.