Les partenaires sociaux ont entamé depuis le mois de septembre la discussion sur la formation professionnelle, et devaient conclure un accord avant la fin de l'année : la négociation est repoussée au 6 janvier.
La séance qui regroupait syndicats et patronat hier devait être la dernière, et aboutir à l'accord tant attendu sur la formation professionnelle.
Le fonds mutualisé de sécurisation des parcours professionnels est resté un sujet de discorde : les négociations ont été repoussées au 6 janvier.
La mise en place de ce "fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels" est prévue afin d'offrir une formation aux demandeurs d’emploi, aux jeunes et aux salariés les moins qualifiés.
Les partenaires sociaux n'ont pas réussi à s'entendre jusqu'à présent sur des dispositifs de formation majeurs tels que le droit individuel à la formation (DIF), le congé de formation (CIF) ou encore le contrat de professionnalisation.
Entre 300 et 800 millions d’euros, soit 5 % à 12 % issus de la contribution légale obligatoire des entreprises à la formation professionnelle continue devraient être affectés à ce fonds. Il doit également bénéficier d'un accord-cadre avec l'État, qui lui apporterait ainsi de l'argent public.
Mais les syndicats, à l'image de la CFDT et la CGC, avaient demandé que ce fonds soit financé à hauteur d'un milliard d'euros : ils considèrent que cette fourchette basse "est trop basse".