Les députés européens ont rejeté un texte de loi autorisant les salariés européens à travailler plus de 48 heures par semaine.
Le texte sur le temps de travail des européens était resté bloqué pendant plus de 3 ans, essentiellement par le Royaume-Uni, qui souhaitait garder des dérogations permettant aux patrons de négocier avec leurs employés un temps de travail supérieur à 48 heures hebodmadaires. Le temps de travail pouvait alors s'élever jusqu'à 78 heures par semaine.
Des milliers de manifestants s'étaient rendus à Strasbourg à l'appel de la Confédération européenne des syndicats pour manifester avant le vote, afin de limiter le temps de travail. Leur appel a été entendu, ce qui constitue une avancée pour l'Europe sociale.
La possibilité de faire travailler les salariés européens 60 à 65 heures sur 7 jours a également été rejetée, alors qu'elle est actuellement pratiquée dans plus d'une dizaine de pays.
Le temps de garde de médecins et des pompiers notamment sera également désormais considéré comme du temps de travail, sans aucune dérogation possible.
La procédure de conciliation avec le Conseil des ministres de l'Union Européenne va désormais se mettre en marche : députés et ministres ont 8 semaines pour se mettre d'accord.