Le revenu de solidarité active (RSA) a été définitivement adopté jeudi 27 novembre par le Parlement, et entrera en vigueur le 1er juillet 2009.
Martin Hirsch, haut commissaire aux solidarité actives contre la pauvreté, a vu le RSA qu'il a défendu bec et ongles définitivement adopté par 196 voix contre 26 lors d'un ultime vote au Sénat : les communistes ont voté contre, le PS et les Verts se sont abstenus, l'UMP et le Nouveau Centre ont voté en sa faveur.
L'opposition reproche notamment au dispositif de ne pas s'adresser aux moins de 25 ans, et déplore que les bénéficiaires du bouclier fiscal soient exemptés de la taxe de 1,1 % sur le patrimoine, qui financera le RSA.
Le RSA remplacera au 1er juillet 2009 le Revenu Minimum d'Insertion (RMI) et l'Allocation de Parent Isolé (API) : il représente un revenu minimum pour ceux qui ne travaillent pas et un complément de revenu pour ceux qui travaillent. Le RSA est un outil pour garantir que le retour au travail procure des revenus supplémentaires et représente un instrument de lutte contre la pauvreté.
"Au regard du contexte économique difficile -et c'est une litote-, le RSA est plus que jamais indispensable. Il permettra à de nombreux salariés modestes de sortir de la pauvreté ou de ne pas y tomber", a déclaré Martin Hirsch.