Des tests non-médicalisés de dépistage du VIH en 30 minutes, lancés par l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), vont être expérimentés à Montpellier et être étendus ensuite à Paris, Lille et Bordeaux.
Ce sont les bénévoles de l'association AIDES qui vont tester ces dépistages rapides du VIH, au sein des communautés homosexuelles. L'expérimentation durera 18 mois, et devrait concerner environ un millier de personnes.
Une simple piqûre au doigt et une goutte de sang sur un papier permettent de savoir 30 minutes plus tard si l'on est séropositif ou non. Les tests sont réalisés en toute confidentialité, et sont accompagnés d'actions de prévention et de soutien. En cas de résultat positif, les tests sont confirmés par un dépistage classique avec une prise de sang.
La ministre de la santé Roselyne Bachelot a rappelé que des dizaines de milliers de personnes ne seraient pas au courant de leur séropositivité : selon les dernières estimations, 36 000 personnes seraient concernées. Chaque année, un tiers des personnes diagnostiquées séropositives sont dépistées à un stade avancé de la maladie.