Selon une information publiée par le quotidien les Échos, le coût de la mise en œuvre des mesures du Grenelle de l'environnement est estimé à 440 milliards d'euros étalés jusqu'en 2020.
Une étude d'impact du projet de loi du Grenelle de l'environnement a évalué les investissements nécessaires à sa mise en œuvre et ses répercussions sur l'emploi : 440 milliards devront être investis entre 2009 et 2020, et 535 000 emplois seraient crées ou maintenus sur la même période. Une partie de ces investissements sera rentabilisée par les économies d'énergie.
Le bâtiment coûtera 205 milliards d'euros répartis sur la période 2009-2020, afin de réaliser 38 % d'économies d'énergie sur 30 millions de logements du parc existant d'ici 2020. Les particuliers bénéficieront d'un prêt à taux zéro plafonné à 30 000 euros maximum pour effectuer des travaux de rénovation afin de réduire leur consommation d'énergie.
L'État veut restructurer ses 120 millions de mètres carrés de bâtiment, en y ajoutant les établissements publics. "L'État compte sur le mécanisme des partenariats public-privé permettant d'apporter les 20 milliards d'euros nécessaires avec en échange un loyer pour les trente ans à venir, couvert lui aussi par les économies d'énergie" explique le quotidien économique Les Echos.
Les économies d'énergie réalisées sur la période 2009-2020 s'élèveraient à 43 milliards d'euros pour un baril de pétrole à 55 dollars et 61 milliards pour un baril à 100 dollars.
97 milliards d'euros seront nécessaires à la construction de 2000 km de nouvelles lignes de TGV et de 1500 kilomètres de transports en commun en site propre. 80 000 emplois seront crées pendant la durée des travaux. L'économie d'embouteillages est estimée par l'étude à 130 millions d'euros par an, la réduction de la pollution de l'air à 200 millions d'euros et les dépenses de santé liées au accidents de la route à 180 millions d'euros.
L'objectif du Grenelle de l'environnement en matière d'énergie et de lutte contre le réchauffement climatique est de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre et d'introduire 20 % d'énergies renouvelables dans la production d d'énergie à l'horizon 2020.