Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon s'est dit dit "très préoccupé" par l'impact de la crise financière "sur le monde en développement, en particulier sur les plus pauvres des pauvres".
Les mesures prises par de nombreux pays développés dont les Etats-Unis et les pays membres de l'Union Européenne pour restaurer la confiance sur les marchés financiers, ont été saluées par le secrétaire général des Nations Unies.
"Mais des approches plus coordonnées, dont une intervention directe des gouvernements des principales économies est nécessaire pour recapitaliser le système bancaire et garantir les économies des gens ordinaires" a expliqué Ban Ki-Moon. "Les initiatives de la Banque mondiale et du FMI pour fournir de nouvelles liquidités en urgence aux pays pauvres pourraient les aider à contrecarrer certaines conséquences de cette crise. Mais davantage doit être fait" a-t-il affirmé.
La crise financière aura des impacts sur les différents programmes des Nations Unies en matière d'aide au développement "que ce soit la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), les crises alimentaires et énergétique ou le changement climatique" a-t-il précisé.
Une prochaine conférence à Doha sur le financement du développement devrait permettre de faire un état des lieux sur les engagements pris en matière de ressources financières et les possibilités de réaliser les objectifs de développement.
Ban Ki-Moon préconise l'examen de "réformes profondes et systémiques" du système financier mondial, qui comporte des "lacunes", selon lui.
