Nicolas Sarkozy a confirmé hier à Toulon l'extension du bonus-malus écologique -uniquement appliqué à l'automobile pour l'instant- à d'autres famille de produits.
Le ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo peut être satisfait. Sa secrétaire d'Etat à l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet et lui même ont reçu un soutien marqué du chef de l'état, concernant la fiscalité verte et le projet "Grenelle 1" qui doit être présenté au parlement le 6 octobre prochain.
Après plusieurs semaines de batailles, entre Jean-Louis Borloo, porte-drapeau de la croissance verte, la majorité UMP, hostile à tout ce qui peut s'apparenter à une nouvelle taxe, et François Fillon, qui va et vient entre la volonté du ministre de l'écologie et celle de son gouvernement, Nicolas Sarkozy a tranché.
L'extension du principe du bonus-malus écologique à de nouvelles familles de produits "se fera", a assuré le chef de l'état.
"Cette extension se fera dans la concertation. Elle se fera progressivement, mais elle se fera. J'en prends l'engagement. Comme je prends l'engagement solennel que toutes les conclusions du Grenelle de l'environnement seront mises en œuvre", a-t-il ajouté.
Il a cependant insisté sur le fait qu'il était "exclu de renchérir les produits de grande consommation dans la situation actuelle où tant de Français se trouvent confrontés à une baisse de leur pouvoir d'achat".
Nicolas Sarkozy n'a pas donné de calendrier : l'extension du bonus-malus n'aura à priori pas lieu avant 2009, un groupe de travail ayant été désigné pour plancher sur les familles de produits qui seront concernées.