Des progrès considérables ont été réalisés pour la protection des espèces d'oiseaux marins, qui étaient décimés par la pêche à la palangre pratiquée dans de nombreux pays.
L'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a pris depuis quelques années des mesures protection pour les oiseaux de mers qui étaient décimés par les palangriers des pêcheurs.
La pêche à la palangre est utilisée pour les poissons comme le thon ou l'espadon. Les oiseaux de mer suivent les sillages des bateaux, et cherchent à attraper les appâts sur les hameçons : ils restent alors accrochés aux hameçons ou aux filets, et se noient.
"En l’absence de mesures de sécurité, les impacts de la pêche sur les populations d’oiseaux de mer déjà menacés peuvent être considérables. Les albatros, par exemple, dont 18 espèces sur 22 sont menacées d’extinction, sont particulièrement à risque" explique la FAO.
Un système de protection a été mis en place dans une dizaine de pays, et a déjà porté ses fruits : les hameçons sont fixés en grappes enveloppées dans des manchons coniques qui empêchent les oiseaux d’attraper l’appât. Ce système a porté ses fruits.
Selon les chiffres communiqués à la FAO, les dommages collatéraux aux oiseaux de mer occasionnés par les palangriers chiliens sont passés de 1600 pertes (dont 1500 albatros) en 2002 à zéro en 2006.
"Conçus à l’origine pour réduire la prédation par les baleines, ces systèmes ont réduit très efficacement la mortalité des oiseaux. Traîner des lignes aériennes d’effarouchement des oiseaux fait partie des autres mesures prévues" explique la FAO.