A la suite du "recadrage" du chef de l'état concernant les différentes annonces faites au sujet du bonus-malus et des taxes écologiques, Jean-Louis Borloo fait le point sur France 2 de la situation du Grenelle.
Le ministre de l'écologie a exprimé son désir de voir voté "à l'unanimité" le projet de loi "Grenelle 1" qui sera examiné par les parlementaires à partir du 6 octobre.
Il a rappelé que tous les candidats à l'élection présidentielle avaient signé le pacte écologique de Nicolas Hulot, et compte également sur le soutien de l'opposition pour l'avancée du Grenelle.
"Le président réaffirme son soutien au principe du bonus-malus et se félicite du succès du bonus-malus automobile" a déclaré Jean-Louis Borloo, qui rappelle que le bonus-malus automobile est victime de son succès, ce qui explique les tensions avec le ministère du budget et son ministre Eric Woerth.
"Il est normal que le budget dise : attention ça coûte 140 millions d'euros", a déclaré le ministre de l'écologie. Il a souligné les conséquences du bonus-malus automobile : 10 % de consommation d'essence en moins, et un message fort adressé aux constructeurs automobiles pour qu'ils construisent des voitures moins polluantes.
Il a confirmé le soutien de Nicolas Sarkozy au principe du bonus-malus écologique, qui souhaite l'étendre à d'autres familles de produits "au cas par cas". Le chef de l'état a demandé à ce propos la création d'un "groupe de travail" qui plancherait sur le choix de ces familles de produits.
Cette décision repousserait à 2009 l'extension du bonus-malus : "Nous ne sommes pas à deux mois près" a déclaré la secrétaire d'état à l'environnement Nathalie Kosciusko-Morizet.
Jean-Louis Borloo a rappelé que le bonus-malus n'était "qu'une des 180 mesures du Grenelle". "C'est une bataille formidable" a-t-il affirmé.