José Bové et l'ensemble des militants anti-OGM qui avaient pénétré dans l'usine de Monsanto à Trèbes pour y rechercher des semences transgéniques ont été relaxés.
Le leader altermondialiste et quatre autres militants anti-OGM, auxquels se sont rajoutés 25 personnes qui se sont présentées comme "comparants volontaires", ont été poursuivi pour "entrave à l'exercice de la liberté du travail" après avoir envahi un hangar dans le site Monsanto situé près de Carcassonne à Trèbes le 13 avril 2006, afin de trouver des semences OGM.
Le tribunal de Carcassonne a relaxé l'ensemble des militants anti-OGM.
L'avocat des militants, Me Nicolas Gallon, a expliqué que ce délibéré le satisfaisait car "les prévenus sont des lanceurs d'alerte et non des délinquants". José Bové s'est déclaré "très satisfait de la décision".
Ce dernier, avec quatre autres faucheurs d'OGM avaient détruit en juillet 2006 plusieurs hectares de maïs transgénique, et ont écopé début septembre d'une lourde peine pour cette action :180 jours-amendes à 100 euros par jour.
Une autre décision judiciaire concernant un fauchage en Gironde en 2006 devra être rendue à Bordeaux le 22 octobre prochain.