Accessibilité Aller au contenu Déchets toxiques : Sollac Arcelor soupçonné

Arcelor soupçonné de trafic de déchets toxiques

Publiée le 17 septembre 2008 à 00:00 dans Actualité des déchets

La société sidérurgique Sollac implantée à Dunkerque, rattachée au groupe ArcelorMittal, est soupçonnée d'avoir blanchi pendant plus de 10 ans plusieurs millions de tonnes de déchets toxiques.

Fûts de déchets industriels toxiques

Une information judiciaire est ouverte à l'encontre d'Arcelor Dunkerque pour "corruption, concussion, faux et usages de faux documents administratifs et exportation non-déclarée pour élimination dans l'Union européenne de déchets nuisibles".

Selon un article du quotidien "La Voix du Nord", le groupe Arcelor est suspecté d'avoir caché aux autorités une partie de ses résidus industriels dangereux, afin de ne pas payer les coûts de traitement de ces déchets industriels spéciaux.

Sonolub, entreprise de valorisation des déchets implantée en Seine-Maritime, aurait proposé à Arcelor "de racheter son fioul dit naphtaliné, un produit classé dangereux, toxique, cancérogène, normalement très encadré par la législation et qui résulte du nettoyage des installations du sidérurgiste" explique le quotidien.

"La Sonolub aurait promis à Sollac que le traitement de ce déchet ne lui coûterait pas un centime. Mieux encore, à l'aide d'un montage frauduleux, les industriels auraient trouvé le moyen de récupérer la TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers)", ajoute la Voix du Nord.

Les produits toxiques auraient été vendu en Belgique comme carburant pour les super-tankers, et déclarés en tant que fioul domestique. Les douanes soupçonnent un de leur agent d'avoir participé au montage.

Partagez cette actualité

Suivez-nous