Étendre le système de bonus-malus écologique à une vingtaine de familles de produits est "compliqué", et pas "définitivement prêt" selon Jean-Louis Borloo.
Le ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo s'est exprimé ce matin sur RTL à propos de l'extension du bonus-malus écologique à d'autres familles de produits que celle de l'automobile.
Jean-Louis Borloo a rappelé l'objectif du système bonus-malus : "orienter les producteurs et les consommateurs vers des produits moins consommateurs d'énergie, plus respectueux de l'environnement et moins producteurs de déchets".
Ce système est une "révolution dans le principe même de la fixation des prix". Fondamentalement, il s'agit de "pousser les producteurs en permanence à améliorer leurs produits", et à amener les modes de production et de consommation à changer radicalement.
Le bonus-malus écologique donne un signal aux producteurs pour qu'ils s'orientent vers une production responsable, et Jean-Louis Borloo estime qu'ils n'avaient pas auparavant "ce signal de marché".
Le système d'extension du bonus-malus n'est pas "définitivement prêt", et le ministre a rappelé la difficulté à trouver le bon "curseur" de prix et à éviter de menacer des emplois. "Il s'agit de ne le faire que quand on est certain, de l'annoncer le jour même, de façon à ce qu'il n'y ait pas d'effet rétention sur le marché et qu'on n'ait pas de licenciements", a-t-il expliqué.
La "taxe pique-nique", qui concerne les couverts et les assiettes en plastique et en carton non recyclable est quand à elle confirmée par le ministre : elle sera de 0,90 centimes d'euros, mais il n'a pas précisé sur quel poids ou quantité de produits elle était calculée.
Les français produisent 360 kilos de déchets par personne et par an : "Il faut bien qu'on réduise nos déchets" explique Jean-Louis Borloo.
