Nicolas Sarkozy a confirmé hier lors d'un déplacement à Laval en Mayenne le financement du Revenu de Solidarité Active (RSA) par une taxe de 1,1 % sur les revenus du capital.
Les revenus du patrimoine et les revenus de placement seront taxés pour le financement du RSA, malgré l'opposition du MEDEF et de nombreux élus de la majorité.
Martin Hirsch, ancien président d'Emmaüs aujourd'hui haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, a poussé ce projet jusqu'au bout. Il déclarait ce matin sur RTL que c'était "la manière la plus juste et la plus équitable" de le financer. "Le RSA, plus il marche, moins il coûte", rappelait-il.
Le RSA est donc désormais sur les rails. Il est destiné à aux personnes bénéficiant des minima sociaux qui retrouvent un travail : il leur offre une compensation de la perte de revenu lors du retour à l'emploi.
C'est "à la fois un moyen de garantir que le retour au travail procure des revenus supplémentaires et un puissant instrument de lutte contre la pauvreté" déclarait Martin Hirsch.
