José Bové et 12 militants anti-OGM sont poursuivis pour avoir détruit 2300 tonnes de maïs OGM en novembre 2006 en Gironde.
8 mois de prison ferme à l'encontre de José Bové, et entre 4 et 6 mois pour les autres militants anti-OGM sont requis par le procureur.
"Il est temps pour José Bové de mettre fin à des agissements compulsifs qui résultent d'un oedipe mal négocié", a déclaré le procureur Jérôme Bourrier, faisant allusion au père de José Bové, chercheur en agronomie.
Le propriétaire du silo, Marc Giblet, est également poursuivi, pour violence avec arme, ayant tiré un coup de feu avec son fusil et percuté des voitures stationnées avec son 4x4, lors de l'action des faucheurs.
"Nous nous battons contre quelques aventuriers décidés à produire du maïs OGM pour le commercialiser en Espagne où les règlementations sont laxistes… J’ai déjà été emprisonné quatre mois pour mes actions et je suis prêt à y retourner pour avoir mis du brou de noix dans ce silo afin d’en établir la traçabilité", a déclaré José Bové.
Par ces actions spectaculaires, les anti-OGM veulent mettre en avant leur combat contre les Organismes Génétiquement Modifiés, et notamment le maïs Monsanto 810, dont la culture est désormais interdite en France.