Le chef de l'État Nicolas Sarkozy devrait annoncer demain à Laval en Mayenne le détail du financement du Revenu de Solidarité Active (RSA).
Selon le quotidien Les Echos, Nicolas Sarkozy aurait décidé de taxer de 1 % les revenus du patrimoine et les revenus de placement pour financer le RSA.
"La recette de cette contribution additionnelle, qui s'ajoutera aux 11 % de prélèvements sociaux existants (CSG, CRDS, contribution de 2 %, cotisation solidarité autonomie de 0,3 %), et qui touchera les revenus perçus en 2009, serait proche de 1,4 milliard d'euros", selon le quotidien économique. Le coût du RSA, estimé à 1,5 milliards d'euros, serait donc couvert.
Le RSA, ardemment défendu par le haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté Martin Hirsch fera l'objet d'une session extraordinaire au parlement le 22 septembre. Il devrait être généralisé mi-2009.
Instrument de lutte contre la pauvreté, le RSA permet un revenu minimum à ceux qui ne travaillent pas et un complément de revenu à ceux qui travaillent.
"Le RSA permet de faire quelque chose pour celui qui se lève tôt pour travailler et considère qu’il n’en a pas pour son argent. Et de dire à celui qui ne se lève pas parce qu’il n’a pas de boulot qu’il ne travaillera pas pour des prunes", explique Martin Hirsch.
Il permettra à ses bénéficiaires un taux de cumul de 62 % entre les revenus de solidarité et les revenus d'activité.
