Une étude réalisée par le centre brésilien de recherches agricoles en collaboration avec l'Université de Campinas révèle que le réchauffement climatique entraînera de lourdes pertes financières dans la production agricole brésilienne.
Selon l'étude, les pertes financières pour l'agriculture du Brésil consécutives au réchauffement de la planète pourraient s'élever à près de 5 milliards de dollars d'ici 2020 et à 14 milliards d'ici 2070.
L'augmentation de température, les orages plus fréquents, les rythmes modifiés des pluies amèneront une migration des espèces étudiées comme le soja, le manioc, le maïs, le tournesol, le coton ou encore le riz.
Le soja serait la culture la plus gravement touchée par le manque de pluie ; la canne à sucre serait en revanche moins affectée, car elle pourrait s'étendre sur les terrains délaissés par les migration des autres espèces.
Selon des propos rapportés par l'AFP, M. Delgado Assad du centre de recherche agricole, a préconisé deux types de mesures pour ralentir le réchauffement climatique : "réduire les émissions de carbone (C02) en freinant la déforestation et les brûlis et adapter les espèces aux nouvelles conditions climatiques".