Le ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo et la secrétaire d'état à l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet ont "fermement" condamné les dégazages en mer, suite à la pollution constatée dans le Golfe de Galeria en Haute-Corse, à proximité de la réserve classée de Scandola.
Les services maritimes ont dû intervenir sur plusieurs pollutions le long du littoral français cette dernière semaine, ainsi que sur une nappe de mazout présente en Haute-Corse, issue manifestement d'un déversement dans la mer d'eaux usées provenant de la cale d'un navire.
Cette nappe a été traitée en Corse par le navire de dépollution de la marine nationale "La Carangue".
Une autre nappe d'hydrocarbures d'une quarantaine de kilomètres de long sur une centaine de mètres de large a été repérée hier après-midi au large de Solenzara, dans le sud-est de la Corse.
Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet ont rappelé que ces actes de pollution sont passibles d'une caution de 15 millions d'euros, et que le dernier navire appréhendé a écopé d'une amende d'1 million d'euros.
Un dispositif de "surveillance aérienne renforcée", y compris la nuit, va être mis en place dans les prochains jours, a affirmé le ministre de l'écologie.
Il a indiqué que des instructions d'application strictes du droit, qui interdit tout déballastage ou dégazage en mer, seront appliquées.
