Nicolas Sarkozy a adressé hier un message au secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon rappelant l'engagement de la France dans la lutte contre le Sida.
Le chef de l'État français a assuré dans son message à Ban Ki-Moon que la lutte contre le VIH est une "exigence profondément politique" et "profondément morale".
Il a abordé le problème de la libre circulation des personnes séropositives dans le monde. "Leur liberté de circulation est un droit fondamental. Les restrictions qui les visent dans un grand nombre de pays sont sans aucun fondement de santé publique et, je le dis clairement, tout simplement inacceptables", a-t-il déclaré.
Nicolas Sarkozy s'est engagé "à ce que le niveau d'excellence" de la France dans la recherche soit "préservé", et a cité l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites (ANRS).
Jean-François Delfraissy, directeur de l'ANRS a néanmoins confirmé que la subvention que perçoit l'agence de la part du ministère des affaires étrangères était réduite de quasiment la moitié, passant de 1 million à 600.000 euros.
De plus, aucune figure politique française n'est présente à la conférence mondiale du Sida qui se tient à Mexico en ce moment. Un discours de Nicolas Sarkozy devait être lu à la tribune par l'ambassadeur Louis-Charles Viossat, mais il ne l'a finalement pas été.
