La pollution de l'air à Pékin, à 3 jours de l'ouverture des Jeux Olympiques, inquiète les athlètes qui sont arrivés sur place et qui constatent une brume étouffante et humide.
Les autorités chinoises ont fait de nombreux efforts pour limiter la pollution de l'air : circulation alternée, développement des transports en commun, baisse de l'activité ou délocalisation d'usines polluantes...
Ces mesures semblent néanmoins insuffisantes pour garantir une qualité de l'air correcte à quelques jours de l'ouverture des Jeux Olympiques.
Un smog est omniprésent sur Pékin : plus de 30°C, un taux d'humidité dans l'air avoisinant les 90 %, une odeur âcre et une visibilité réduite à 250-300 mètres, voici ce que déclarent les sportifs et journalistes déjà arrivés dans la ville olympique.
Malgré les discours des autorités qui souhaitent rassurer les athlètes, ces derniers ne sont pas convaincus.
Peter Garrett, ministre australien de l'environnement, s'est exprimé à ce sujet sur Sky News Australia. "Je pense que c'est un problème réel pour les autorités et aussi pour l'équipe australienne et les athlètes en général. Je sais que l'équipe médicale australienne va surveiller les conditions de très près", a-t-il déclaré.
Un responsable de la délégation indonésienne, Syafraidi Cut Ali, a expliqué à l'AFP que les sportifs de son pays essayaient d'éviter de s’exposer à la pollution : "On passe beaucoup de temps dans nos chambres et dans les restaurants, on évite d’aller dehors. C’est un problème", a-t-il souligné.
