Le porte-parole du comité d'organisation olympique chinois, Sun Weide a confirmé qu'internet continuerait d'être censuré pendant les Jeux Olympiques, même pour les journalistes qui seront présents sur place.
"Notre promesse était que les journalistes pourraient se servir d'Internet pour leur travail pendant les Jeux Oympiques. Et nous leur avons donné suffisamment d'accès pour cela", a déclaré Sun Weide.
Il a précisé que des sites contenant des informations sur le mouvement Falungong, qui est interdit en Chine, ne seraient pas accessibles, ainsi que d'autres sites, dont il n'a pas donné le détail.
Le président du Comité olympique australien, John Coates, a déclaré que le CIO prendrait "très au sérieux" cette censure, "assurément décevante".
Les autorités chinoises avait promis un accès libre à internet pour les 30 000 journalistes qui seront présents durant les Jeux : ils sont manifestement revenus sur leurs promesses.
De nombreux sites sont censurés en Chine : des sites d'informations, comme le New York Times ou encore la BBC, des sites de défense des droits de l'homme comme Amnesty International, tous les sites qui pourraient s'opposer au pouvoir en place, et tous ceux jugés "subversifs" par les autorités chinoises.