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Des mesures d'urgence pour l'air de Pékin ?

Publiée le 29 juillet 2008 à 00:00 dans Actualité du climat et de l'air

Le bureau chinois de la protection de l'environnement a annoncé qu'il prendrait des mesures "d'urgence", si la qualité de l'air ne s'améliore pas d'ici à l'ouverture des Jeux Olympiques le 8 août prochain.

Jeux Olympiques Pekin 2008

Pékin est actuellement envahit par un smog qui empêche de voir à 300 mètres. Si le taux de dioxyde de soufre respecte la norme fixées par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la concentration en particules la dépasse du double.
Quant à l'ozone, qui est pourtant un des principaux gaz constituant le smog, il reste un grand mystère : les autorités chinoises ne communiquent aucun chiffre sur ce gaz très nocif pour la santé.
De surcroît, les autorités chinoises sont soupçonnées de manipuler les chiffres de la qualité de l'air, selon les experts.

De nombreuses mesures ont déjà été prises pour limiter la pollution : circulation alternée, développement des transports en commun, baisse de l'activité ou délocalisation d'usines polluantes.. Mais elles semblent aujourd'hui insuffisantes pour assurer une qualité de l'air correcte, pour les pékinois et les sportifs présents aux Jeux Olympiques.

"L'air à Pékin souffre encore du boom économique et de l'augmentation rapide du nombre de gens possédant une voiture", explique Greenpeace. 3,3 millions de voitures particulières circulent aujourd'hui à Pékin.

Les autorités pourraient décider en terme de "mesures d'urgence" d'interdire 90 % du trafic automobile, et d'arrêter complètement l'activité des usines, afin de gagner l'épreuve d'un air respirable pendant les Jeux Olympiques. Mais après les Jeux ?

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