La qualité de l'air à Pékin reste très mauvaise à 10 jours de l'ouverture des Jeux Olympiques, malgré les mesures prises par les autorités chinoises pour limiter la pollution.
La capitale chinoise a mis en œuvre plusieurs mesures pour diminuer la pollution de l'air à l'approche des Jeux Olympiques : circulation alternée, et baisse de l'activité de plusieurs usines polluantes.
La Chine tente de trouver des solutions provisoires pour réduire les rejets de gaz polluants, afin de résoudre le problème majeur de la pollution atmosphérique de la future ville olympique.
Les niveaux de dioxyde de soufre sont passés en-dessous des normes fixées par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Mais le niveau des particules, mesure majeure de la pollution atmosphérique, reste deux fois plus élevé que la norme OMS : cela risque de poser des problèmes pour les sportifs, notamment pour les épreuves de course de fond. La circulation de Pékin pourrait être encore plus restreinte dans les jours à venir.
De plus, selon Le Monde du 26 juillet, des chercheurs étrangers soupçonnent la Chine de manipuler les chiffres du système de contrôle de la qualité de l'air à Pékin.
En début d'année déjà, "un consultant américain en environnement, Steven Andrews, évoquait, dans une tribune parue dans l'édition asiatique du Wall Street Journal, des "irrégularités" dans le système de contrôle de la qualité de l'air à Pékin", selon Le Monde.
Pékin semble nier les critiques émanant de l'OMS : la capitale chinoise apparaît sur le podium des villes les plus polluée d'Asie. Un triste record.