Le cas de chikungunya annoncé hier à Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine n'est pas encore confirmé par la Direction Générale de la Santé (DGS).
Le centre médico-social de Gennevilliers a informé le 18 juillet la Ddass des Hauts-de-Seine d'un possible de cas de chikungunya chez une jeune femme d'une trentaine d'année.
Ce cas est toujours en cours d'investigation, et les résultats définitifs devront être connus vendredi ou lundi.
"Si ce cas était avéré, ce qui n’est pas du tout certain, il s’agirait du premier cas autochtone recensé en Île-de-France. Il conviendrait alors de déterminer le vecteur de contamination car cette personne n’a pas bougé ni voyagé hors de la région" a précisé Laurence Danand, du service communication de la DGS.
Le moustique aedes du chikungunya, appelé également moustique tigre, n'est pas présent en Ile-de-France, selon la DGS. Il n'y aurait donc pas de risque d'épidémie dans la région.
Une épidémie majeure de chikungunya avait eu lieu en 2005-2006 à la Réunion, touchant 266 000 personnes et faisant une dizaine de victimes. Le moustique a été identifié dans le Var, les Alpes-Maritime et en Corse en 2006. 250 cas de chikungunya ont été recensé dans le Nord de l'Italie en août 2007.
