Selon une enquête réalisée par IFOP et Le Monde, les risques liés au réchauffement climatique font plus peur aux français que ceux de l'industrie nucléaire.
53 % des français craignent les conséquences du réchauffement climatique et 27 % les risques liés au nucléaire.
Une tendance qui s'inverse, puisqu'en 2002, 33 % avaient peur du nucléaire, et seulement 20 % du réchauffement climatique.
La pollution atmosphérique inquiète de moins en moins les français : 24 % la craignent encore aujourd'hui, contre 36 % en 2002.
Le nucléaire semble obtenir plus de faveur de la part des français, puisque 67 % estiment qu'il "faut maintenir la part du nucléaire car c’est elle qui assure l’indépendance énergétique de la France", contre 52 % en 2002.
33 % estiment aujourd'hui "qu'il faut réduire la part du nucléaire car c’est dangereux", alors que 47 % le souhaitaient il y a 6 ans.
Malgré ces chiffres encourageant pour le nucléaire, le gouvernement et Areva ne bénéficient pas de la confiance des français concernant l'information en cas d'incident nucléaire : 70 % ne font pas confiance au gouvernement, et 68 % à Areva.
EDF ne bénéficie pas non plus d'une grande cote puisque 54 % des français ne lui font "plutôt pas confiance".
79 % des français font confiance aux informations émanant des associations de protection de l'environnement, et 62 % à celles de l'Autorité de Sureté Nucléaire (ASN).
81 % des français interrogés suite à l'accident du Tricastin estiment que les conséquences sont graves.