A la suite de l'accident de Tricastin, Jean-Louis Borloo veut faire contrôler les nappes phréatiques situées à proximité des centrales nucléaires.
La Socatri, filiale d'Areva, qui exploite le site nucléaire du Tricastin a rejeté accidentellement 75 kilos d'uranium dans les rivières de la Gaffière et de l'Auzon. Une concentration anormalement élevée d'uranium a été découverte dans la nappe phréatique proche de la centrale, mais elle n'est pas imputable à l'accident.
Dans un entretien accordé au journal Le Parisien/Aujourd'hui en France, Jean-Louis Borloo annonce qu'il saisit le Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire, afin d'obtenir "une totale transparence sur ce dossier".
"Je ne veux pas que les gens aient le sentiment que l'on cache la moindre chose", a-t-il déclaré.
"Dans un premier temps, le Haut-Comité va suivre les conséquences de l'incident, notamment au niveau local. Mais je souhaite qu'il se penche sur la situation radio-écologique de l'ensemble des sites nucléaires et que l'on vérifie notamment l'état des nappes phréatiques situées près de toutes les centrales nucléaires françaises", a expliqué le ministre de l'écologie.