George Bush venait de s'engager lors du Sommet du G8 à limiter les gaz à effet de serre des États-Unis à l'horizon 2050, pour laisser finalement le problème sur les bras de son successeur.
L'administration Bush ne touchera jamais à l'épineux problème du réchauffement climatique.
Alors que la Cour suprême des États-Unis a sommé l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) de prendre des mesures de réduction des gaz à effet de serre, cette dernière décide de reporter à 120 jours toute implication sur le sujet.
Stephen Johnson, l'administrateur de l'EPA a déclaré qu'il souhaitait attendre la publication de points de vue sur la réduction des gaz à effet de serre d'autres agences environnementales.
Les mesures et les actions dans ce domaine sont donc déléguées au successeur à la Maison Blanche du président George W. Bush, en janvier 2009.
Les associations de défense de l'environnement s'insurgent à l'unisson contre cette décision. Le protocole de Kyoto n'a jamais été ratifié par les États-Unis, George Bush refusant les contraintes de limitation de CO2 relatives aux industries de son pays, responsable pourtant à lui seul du quart des émissions mondiales.
Des poursuites pénales sont en cours contre l'administration Bush, notamment par l'Etat du Massachusetts qui subit déjà les conséquences du réchauffement climatique, et également contre l'EPA qui refuse de réguler les émissions des centrales thermiques, responsables de 40% des rejets de CO2.