Accessibilité Aller au contenu Les français, la santé et l'environnement : baromètre de l'INPES

Baromètre santé-environnement : les français face aux risques environnementaux

Publiée le 09 juillet 2008 à 00:00 dans Actualité de la santé

L'Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES) a réalisé un baromètre santé-environnement, afin d'évaluer les attitudes, opinions et comportements des Français de 18 à 75 ans face à la perception des risques environnementaux.

Smog pollution de l'air ville

Les français ont été interrogés sur leur degré d'information relatif aux risques environnementaux liés à la pollution des sols, de l’atmosphère, de l’air intérieur et des eaux, les intoxications au monoxyde de carbone et au radon, les légionelles, le bruit et la téléphonie mobile.

Globalement, le baromètre met en exergue l'intérêt des français pour l'environnement. Plus de 7 Français sur 10 perçoivent des risques élevés pour la santé liés aux risques environnementaux.

Ils se sentent généralement plutôt bien informés, sauf sur les sujets suivants : la légionellose (57,5 % s'estiment mal informés), les peintures au plomb (54,7 %), les conséquences de la pollution de l’air intérieur (48,3 %), la pollution des sols (44,4 %), et le radon, dont 61,9 % n’ont jamais entendu parler.

"7 personnes sur 10 estiment qu'ils sont plutôt bien informés des risques sur la santé de la qualité de l’eau du robinet (71,3 %), de la pollution de l’air extérieur (69,5 %). Plus de six enquêtés sur dix déclarent être plutôt bien informés des risques liés au bruit (66,1 %), au monoxyde de carbone (65,1 %) et à l’usage des téléphones portables (60,7 %)", selon le rapport.
L'amiante est estimé par les français comme un des risques sanitaires les plus dangereux.

4 personnes interrogées sur 10 estiment courir un risque plutôt élevé de développer un cancer du fait de leur environnement. 1/3 pensent qu'il est probable qu'ils développent des troubles anxieux, du stress ou des troubles du sommeil.

Selon la profession, le lieu d'habitation et le sexe des personnes interrogées, les risques environnementaux et sanitaires sont perçus différemment.

"D’une manière générale, ce sont les ouvriers qui manifestent plus de craintes de contracter au cours de leur vie des maladies liées à l’environnement (50,3 % à craignent de courir un risque de cancer).
Les femmes pensent davantage que les hommes courir des risques élevés de troubles tels que l’anxiété, le stress et les troubles du sommeil (37,8 % contre 32,7 % chez les hommes).
Les hommes sont proportionnellement plus nombreux à percevoir des risques de développer des maladies cardiaques (33,2 % par rapport à 27,6 % chez les femmes), des maladies professionnelles (24,8 % par rapport à 15,8 % chez les femmes) et des maladies liées à l’amiante (15,1 % par rapport à 10,4 % chez les femmes).
La crainte de contracter des allergies ou des maladies respiratoires liées à l’environnement est plus fréquente dans les agglomérations, et notamment en région parisienne (39,4 % par rapport à 31 % dans le reste de la population)", selon le rapport de l'INPES.

Concernant le degré d'information, les personnes qui se sentent les moins bien informées sont surtout les jeunes de 18 à 25 ans, les personnes à faible revenu et à niveau de qualification peu élevé.

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