La première journée du Sommet du G8 au Japon, consacrée à l'aide au développement en Afrique, s'est achevée sur les promesses non tenues des pays riches.
En 2005, lors du sommet du G8 à Gleneagles en Écosse, les chefs d'état s'étaient engagés sur une aide de 25 milliards de dollars pour le développement en Afrique, doublée à 50 milliards de dollars à l'horizon 2010.
L'Allemagne, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont tenu leurs engagements, et ont versé les sommes promises ; mais la France, l'Italie, le Japon et le Canada n'ont pas tenu leurs promesses.
Selon l'association Data, seulement 3 milliards de dollars sur les 25 milliards promis ont été versés à l'Afrique.
Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies, a exhorté les pays riches à "remplir leurs promesses existantes", et a déclaré qu'aucune nouvelle promesse n'était nécessaire.
José Manuel Barroso, président de la Commission Européenne, souhaite créer un fond d'1 milliard d'euros pour subventionner le secteur agricole des pays en voie de développement.
Angela Merkel souhaite que le G8 prenne "des mesures pour garantir l'alimentation mondiale". Nicolas Sarkozy a quant à lui évoqué la levée des restrictions aux exportations de denrées alimentaires imposées à l’Afrique par les pays développés.