Selon le quotidien italien la Repubblica, des fromages contenant des vers ou encore des excréments de rongeurs et des résidus de plastique auraient été recyclés en faux produits frais et vendus au grand public, au lieu d'être détruits.
11 000 tonnes de fromages avariés ont été intégrés dans de nouveaux produits fromagers comme de la mozzarella, du gorgonzola ou des produits fromagers frais, opération qui aurait rapporté 10 millions d'euros à ses commanditaires.
Des entreprises cédaient leurs produits non consommables à trois usines situées en Italie et une en Allemagne appartenant au même homme d'affaires sicilien, et rachetaient également les produits "recyclés".
Parmi elles, la marque Galbani, qui a reconnu son implication dans ce scandale jusqu'en 2006, mais affirme aujourd'hui ne plus avoir de lien avec cette affaire. "Nos produits ne sont nullement concernés par ces méthodes", affirme le groupe racheté par le géant laitier Lactalis en 2006.
La police financière de Crémone a communiqué l'arrestation de 3 personnes dans ce scandale portant atteinte à la sécurité alimentaire, une dizaine d'autres pouvant être inquiétées. Une fromagerie du sud de l'Allemagne aurait été perquisitionnée le week-end dernier.