L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a averti qu'un quart de la population mondiale serait menacé par la dégradation de la qualité des sols.
Le phénomène de dégradation des sols, appelé désertification, est du à une mauvaise gestion de la terre et est caractérisé par l'appauvrissement des sols dans les zones arides, semi-arides et sub-humides.
"Environ 22% des terres qui se dégradent se trouvent dans des zones très arides ou arides-subhumides, alors que 78% sont situées dans des régions humides", selon la FAO.
"La dégradation des terres a également des effets importants sur l'atténuation et l'adaptation au changement climatique. La perte de biomasse et de matière organique affecte la qualité du sol et sa capacité à retenir l'eau et les nutriments des plantes", a déclaré Parviz Koohafkan, directeur de la Division des terres et de l'eau à la FAO.
Le rendement des terres agricoles est diminué, avec des répercussions sur l'habitat de la biodiversité et l'état des écosystèmes, mais aussi sur l'insécurité alimentaire et les migrations de populations, qui ne peuvent plus cultiver de quoi se nourrir.
La crise alimentaire mondiale qui sévit en ce moment résulte aussi de la dégradation de l'état des sols cultivables, dont 1,5 milliard de personnes dépendent directement pour vivre.
La FAO indique que "20% de toutes les terres cultivées, 30% des forêts et 10% des pâturages sont frappés par ce phénomène".
Quelques point positifs sont tout même soulignés par l'Organisation des Nations Unies, avec 19% des terres agricoles de la planète qui sont exploitées de manière durable ; 10% des forêts et 19% des pâturages qui s'améliorent en qualité et en productivité.