Les ministres de l'énergie et de l'environnement des 27 pays membres de l'Union Européenne se réunissent à Saint-Cloud afin de trouver un accord sur le réchauffement climatique.
La première réunion majeure organisée par la France, qui vient de prendre la tête de l'Union Européenne, devra aboutir par un accord européen sur le climat, le dossier "le plus difficile", selon Nicolas Sarkozy.
L'Europe devra être unie pour aborder le Sommet international de Copenhague qui s'ouvrira fin 2009 sur la suite à donner au protocole de Kyoto.
"Si nous ne trouvions pas d'accord européen (...) ce serait de mauvais augure pour les négociations internationales", a déclaré Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie.
L'Union Européenne veut donner l'exemple, en terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, aux grands pollueurs comme les États-Unis qui n'ont pas ratifié le protocole de Kyoto.
Le "paquet Climat-Énergie" européen fixe des objectifs aux pays européens à l'horizon 2020 : réduction des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, 20 % de production d'énergie à partir d'énergies renouvelables, 20 % d'amélioration en terme d'efficacité énergétique. La part de 10 % de production de biocarburants devra également être atteinte.
"Nous ferons tout pour coller aussi près que possible aux propositions de la Commission parce que si l'on rouvre le paquet, ça devient impossible", a expliqué Jean-Louis Borloo.
L'objectif européen en terme de biocarburants est controversé, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'écologie, ayant déclaré qu'il constituait "sans doute une erreur".