Le conseil des Prud'hommes de Lyon a condamné vendredi la société Bosch France pour avoir fait preuve de discrimination raciale et sexiste à l'égard de 7 salariés.
Bosch France est accusé d'avoir ralenti l'évolution professionnelle de 7 salariés en raison de leurs origines ethniques et du sexe pour l'une d'entre elles.
L'entreprise devra payer 10000 euros de dommages et intérêts pour deux salariés, et 5500 euros pour les autres ; 3 d'entre eux devront accéder à l'échelon supérieur.
22 hommes et 3 femmes au total ont mené une procédure à l'encontre de l'entreprise, sur des différences de traitement qui pénalisaient les femmes et les personnes originaires des DOM-TOM ou d'Afrique.
"Il ressort que Bosch a reconnu un retard d’évolution de carrière pour certains salariés, principalement sur le fondement de la discrimination syndicale et raciale", déclare le conseil des Prud'hommes.
Les 18 salariés dont les demandes ont été rejetées n'avaient pas assez de preuves que les différences de promotions ou de traitement résultaient de discriminations. La plupart de ces salariés ont été recrutés dans les années 1960.
