Le Japon va affronter les critiques de la communauté internationale lors de la réunion annuelle de la Commission Baleinière Internationale (CBI) qui débute aujourd'hui et réunit 80 pays.
Le CBI réunit les pays opposés à la chasse à la baleine tels que la France, l'Australie, les États-Unis ou encore la Nouvelle-Zélande et les pays chasseurs, notamment le Japon, l'Islande et la Norvège.
Le Japon veut maintenir son objectif de chasse de 1000 baleines par an, et réclame la reprise de la chasse à des fins commerciales. Les japonais profitent d'une faille pour continuer à chasser les baleines : la capture à des fins scientifiques est tolérée par le CBI.
C'est ainsi que le Japon continue à chasser la cétacé en toute impunité.
Plus de 30 000 baleines auraient été tuées depuis 1986 "à des fins scientifiques". La Norvège et l'Islande continuent également à faire du commerce de baleine.
Le Japon invoque une tradition millénaire de chasse et de consommation de baleine pour justifier sa demande de réouverture de la chasse commerciale : il précise qu'il ne veut pas la réouverture de la chasse pour les espèces menacées, mais pour celles qui restent abondantes.
Le CBI devrait demander la création d'un sanctuaire dans l'atlantique sud, qui pourrait protéger de la chasse des espèces comme les baleines à bosse et les baleines franches : il irait de la ligne de l'Equateur jusqu'au soixantième parallèle en Antarctique.