La qualité de l'air dans la ville de Pékin, qui accueillera prochainement les jeux olympiques, fait l'objet de toutes les attentions et inquiétudes.
Un nouveau nuage de pollution a envahit Pékin ces derniers jours, ravivant les craintes suscitées par la mauvaise qualité de l'air pour les sportifs des jeux olympiques.
La Chine, pour montrer sa bonne volonté d'offrir pour l'événement un air de bonne qualité, a fait appel à des experts étrangers en environnement qui établiront des prévisions, tout en évaluant les mesures prises pour améliorer la qualité de l'air.
Le groupe d'experts sera dirigé par le scientifique Tang Xiaoyan, qui a déclaré : "si les prévisions indiquent que la situation est mauvaise, nous prendrons des mesures strictes pour contrôler la pollution, en limitant par exemple le nombre de véhicules sur les routes et le nombre de véhicules de l'extérieur pénétrant à Pékin".
Depuis 10 ans, plus de 20 milliards de dollars ont été dépensés pour diminuer les risques sanitaires liés à la pollution atmosphérique, notamment en fermant des usines, en imposant des normes plus strictes sur les émissions de gaz polluants, ou encore en remplaçant le chauffage au fioul par le chauffage au gaz.
Pékin demeure malgré ces préoccupations très polluée, et ne devra pas dépasser cet été les seuls fixés par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).