La situation des déchets napolitains qui se sont accumulés dans les rues de la ville ne s'améliore pas depuis plus de 6 mois.
La crise des déchets napolitains n'a pas encore trouvé d'issue : Silvio Berlusconi a promis depuis son arrivée au pouvoir que la résolution de cette crise serait une priorité. Il s'est engagé à se rendre toutes les semaines à Naples tant que l'issue de la crise n'était pas trouvée.
Les montagnes de sacs poubelles font office de paysage aux napolitains et à d'autres habitants de la région de Campanie depuis décembre 2007. La situation sanitaire est très délicate, la chaleur aggravant les nuisances et les risques épidémiques.
Les pompiers interviennent toute la journée pour éteindre des foyers d'incendies, allumés dans les ordures par des riverains excédés.
Les déchets sont provisoirement et partiellement envoyés en train en Allemagne pour être incinérés ; cette solution connaît un ralentissement depuis la découverte récente de déchets radioactifs dans les chargements.
Toutes les décharges de la régions sont saturées, et les carrières de Chiaiano devraient constituer une nouvelle décharge d'une capacité de 700 000 tonnes : une étude sur la faisabilité de ce projet est en cours pour le moment. Aucune perspective de tri et de recyclage des déchets n'est envisagée par le gouvernement Berlusconi.
L'Italie a été récemment condamnée par la Cour Européenne de Justice pour sa gestion catastrophique des déchets.