Accessibilité Aller au contenu Procès faucheurs volontaires d'OGM José Bové anti ogm

Procès des faucheurs volontaires d'OGM, dont José Bové

Publiée le 05 juin 2008 à 00:00 dans Actualité de l'agriculture et de la pêche

41 faucheurs volontaires de maïs génétiquement modifié Monsanto 810, dont José Bové, étaient présents à l'ouverture de leur procès à Toulouse. 58 autres étaient jugés à Chartres.

Champs de maïs OGM

"Je suis serein. D'autant plus serein que je vois difficilement comment on pourrait nous condamner pour avoir agi contre des semences que l'État lui-même a décidé depuis de ne pas autoriser par le biais d'un moratoire", a déclaré José Bové aux journalistes présents devant le tribunal.

Des manifestants anti-ogm se sont réunis en masse devant le tribunal de Toulouse : "les OGM, on en veut pas : ni dans les champs, ni dans les assiettes", brandissaient-ils sur leurs pancartes.

"On va nous reprocher d'avoir eu raison trop tôt, d'avoir eu raison avant tout le monde, avant l'Etat. On a agit pour faire protéger l'intérêt général et maintenant le gouvernement, en ayant lui-même mis en place le moratoire, reconnaît la justesse de nos interventions", a estimé José Bové.

Le Grenelle de l'environnement, et la récente loi sur les Organismes Génétiquement Modifiés a instauré un "délit de fauchage", passible de 2 ans de prison et de 75 000 euros d'amendes, amenés à 3 ans et 150 000 euros pour la destruction d'une parcelle destinée à la recherche.

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